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C’est quoi un réflexe ?

C’est quoi un réflexe archaïque ?

Un réflexe est une réponse automatique, et donc incontrôlable, à un stimulus. Par exemple, si on pose sa main sur un objet brûlant, on va, de façon réflexe, retirer très vite notre main avant même que notre cerveau n’ait eu le temps d’analyser la situation.

 

Ici, on parle des réflexes archaïques présents in-utéro et jusque dans la première année de vie. Par exemple, un bébé auquel on met un doigt dans la paume de sa main le sert immédiatement. Ces réflexes sont indispensables au bébé qui n’a pas encore développé de motricité volontaire. Ils sont les garants de sa survie et organisent ses expériences motrices et sensorielles primaires.

Durant la première année de vie, ces réflexes doivent s’intégrer ou s’inhiber petit à petit pour laisser place à une posture équilibrée, point de départ d’une motricité volontaire fluide et harmonieuse. Aussi, ils sont liés au développement physique, émotionnelle et cognitif.

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Pourquoi s’intéresser aux réflexes archaïques et à leur bonne intégration ?

Pour différentes raisons, ces réflexes peuvent ne pas s’intégrer et rester en partie actifs. Ils laissent alors place à diverses difficultés motrices, sensorielles, cognitives ou encore émotionnelles. La présence des réflexes archaïques entraîne notamment des tensions corporelles gênant la motricité volontaire et sources parfois de douleurs, elle peut faire écran à un fonctionnement neurologique fluide ou entretenir un certain niveau d’angoisse. 

 

Pour contourner les parasitages liés à la présence de ces réflexes, la personne met en place des compensations. Ces façons de « faire autrement » demandent plus d’effort, plus de contrôle et vont entamer le réservoir attentionnel, ralentir l’action, affecter l’estime de soi, être sources de fragilité émotionnelle et perturber l’automatisation des gestes (écriture, lecture par exemple).

Pour que les réflexes arrêtent de prendre le pouvoir…la rééducation par le mouvement

Les réflexes non intégrés signent une immaturité du système nerveux. Le cortex cérébral, en présence de réflexes archaïques, n’a pas les pleins pouvoirs et peut se voir court-circuité par des réactions non contrôlées (réactions motrices et émotionnelles). Ce court-circuit est d’autant plus important en situation de stress ou de fatigue.

Il est nécessaire de relancer une dynamique soutenant la maturation du système nerveux.

Le cerveau se nourrit du mouvement et des sensations qu’il génère. Aussi, la rééducation par le mouvement favorise la création de nouvelles connexions neuronales et permet aux réflexes d’achever leur évolution pour s’intégrer et passer progressivement en mode silencieux. La personne, libérée de ces parasitages, ira vers un fonctionnement sensoriel, moteur et émotionnel plus efficace qui facilitera son action (apprentissages, vie au quotidien par la diminution de la fatigue en fin de journée, l’amélioration de la concentration, l’amélioration des perceptions visuelles et auditives…).

Comment se passe l’accompagnement 

La première rencontre

Au cours d’un entretien, nous échangeons sur l’histoire de la personne, son développement, ses apprentissages, ses habitudes de vie, ses besoins et ses attentes.

Les deux rencontres suivantes

Il s’agit d’un bilan complet de deux fois 1h30 constitué de tests corporels qui permettent de déceler la rémanence des réflexes archaïques, d’évaluer les coordinations, l’équilibre, l’hypersensibilité, les perceptions auditives et visuelles ainsi que la présence des réflexes posturaux.

À partir de ce bilan...

J’identifie l’intérêt de l’accompagnement à l’intégration sensorielle et motrice des réflexes archaïques. Lorsque la personne s’engage dans ce suivi, je propose un programme de mouvements avec des stimulations spécifiques à réaliser à la maison le plus souvent tous les deux jours pendant une dizaine de minutes.
Lorsqu’un parent vient pour son enfant, il est invité à prendre part à cet accompagnement au travers des stimulations qu’il aura à effectuer avec son enfant.
Ces mouvements visent à relancer les étapes du développement les unes après les autres.

Les rendez-vous suivants

Nous nous rencontrons toutes les 6 à 8 semaines pour faire le point, discuter de la période écoulée, évaluer au travers de tests corporels l’évolution du suivi et proposer la suite du programme.

S’engager dans ce suivi suppose un engagement sur un minium d’une année. Le cerveau a besoin de temps pour tracer de nouveaux chemins…

 

Ce travail peut être complémentaire d’autres suivis.

Pour qui ?

Ce suivi s’adresse à des enfants présentant des difficultés dans leur développement mais également à des adultes qui constatent un manque d’aisance dans leur motricité, une grande fatigabilité, une hypersensibilité, des déséquilibres sensoriels, de la timidité…

Pour quoi ?

La rémanence des réflexes archaïque peut avoir un impact dans les sphères motrice, posturale, émotionnelle et cognitive.

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Leur intégration aura un effet sur les aspects sensori-moteurs et posturaux :

  • Agitation

  • Coordination

  • Posture

  • Motricité fine et globale

  • Équilibre

  • Tonus (hypertonie, hypotonie, régulation du tonus)

  • Conscience du corps

  • Maladresse

  • Hypersensibilité sensorielle

  • Latéralité

Leur intégration aura un effet sur la gestion des émotions :

  • Confiance en soi

  • Impulsivité

  • Agressivité

  • Anxiété/stress

  • Centrage

  • Timidité

  • Instabilité émotionnelle

  • Sentiment de sécurité

  • Hypersensibilité émotionnelle

  • Gestion des relations

  • Enurésie

Leur intégration aura un effet sur les apprentissages cognitifs :

  • Attention

  • Mémorisation

  • Concentration

  • Compréhension

  • Organisation

  • Lecture

  • Ecriture

  • Repérage dans l’espace

  • Créativité

De quoi ça parle alors ?

  • Des mouvements réflexes du tout petit qui restent ou qui peuvent encore s’activer et parasiter le mouvement volontaire chez un enfant ou un adulte.

  • De la fragilisation que cela entraîne sur la structuration de l’axe dans ses dimensions mécanique, émotionnelle et représentationnelle.

  • De mettre au travail le corps par le mouvement, afin de nourrir différemment le cerveau, créer de nouvelles connexions, affiner ses perceptions, agir de façon plus fine en soutenant la différenciation motrice et la synchronisation des systèmes sensoriels.

  • De diminuer les compensations sources de fatigue et de réduction de l’attention.

  • De diminuer l’hypersensibilité sensorielle.

  • De travailler avec les parents qui vont s’impliquer activement dans l’accompagnement de leur enfant.

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